Il existe de plus en plus d’appareils photo numérique (APN), compacts ou même reflex (tel le Canon EOS 6D) destinés aux photographes baroudeurs, reporters, touristes désireux de retrouver ultérieurement et facilement le lieu de prise de vue de leurs photos et de les afficher sur une carte : ces produits disposent de GPS intégré. Pour les autres photographes, la solution consiste à insérer (dans les champs Exif) a posteriori les coordonnées géographiques. Plusieurs logiciels permettent de faire cette opération sur son ordinateur. Par exemple, le logiciel gratuit GeoSetter (testé dans HTO, ici). Avec ces logiciels, il faut repérer le plus précisément possible le lieu de la prise de vue sur une carte, de pointer le lieu (avec la souris) et de demander au logiciel de rattacher ce lieu à (ou aux) photo(s) sélectionnée(s). Cette solution peut être fastidieuse, si vous avez plusieurs photos captées sur différents lieux, ou hasardeuse, si vous ne savez pas exactement où les images ont été prises. Une autre solution consiste à utiliser un accessoire, une balise GPS externe activée pendant votre parcours. A intervalles de temps réguliers cet GPS va enregistrer votre position. Et ensuite, un logiciel à installer sur l’ordinateur va synchroniser chaque photo prise par votre APN avec le couple de coordonnées GPS (longitude et latitude) enregistré au moment le plus proche. Vous avez deviné l’astuce : au lieu d’utiliser une balise GPS dédiée à cet effet (et qui coûte plusieurs dizaines d’euros), il est possible d’employer un smartphone équipé de GPS interne (ce qui est souvent le cas maintenant). Avec une application qui va enregistrer régulièrement vos positions et un programme qui va ensuite sur l’ordinateur faire l’association image/couple de coordonnées GPS, le tour est joué.
Et l’économie d’argent intéressante. L’opération, par contre, est évidemment plus longue que si vos photos étaient dès le départ taguées par le GPS interne d’un APN.
L’appli gps4cam Pro fonctionne donc sur ce principe. Il coûte 3,60 €. Cette version pro n’existe que sur iOS. Sur Android vous ne trouverez que la version basique (à 2,40 €), disponible aussi sur iOS (à 2,70€). Continuer la lecture
Archives mensuelles : mai 2013
Mon Mont Ventoux
Le premier retour d’expérience de ce blog : ma première vraie ascension en montagne et en vélo. Au départ, un test grandeur nature d’une montre GPS. Au final, une somme d’erreurs à éviter pour qui veut atteindre en roulant un sommet aussi terrible…
Qu’est ce qui m’a pris d’accepter cette invitation ? Gravir le Mont Ventoux, une « étape mythique » comme on dit, un des classiques du Tour de France mais aussi du Dauphiné Libéré, cette autre course de cyclisme. Le Mont Ventoux, c’est le plus haut sommet du département du Vaucluse : il culmine à 1912 m d’altitude. L’ascension peut se faire à partir de trois villages, Malaucène, Sault et Bédoin. De l’avis des spécialistes, l’ascension par le sud, au départ de Bédoin, est la plus ardue. C’est ma sentence. Son dénivelé atteint 1612m, les côtes ont une moyenne de 7,5% et plusieurs portions oscillent autour de 10%. C’est l’ascension que le Tour impose aux coureurs lorsqu’ils doivent gravir le Mont Ventoux. Gravir, oui, c’est ce terme qu’il faut choisir lorsque le cyclisme côtoie, tutoie presque l’alpinisme. Gravir, pour moi, petite personne qui aime le vélo mais qui n’en pratique en général qu’en ville, moi qui n’ai jamais vraiment roulé en montagne, moi qui suis certainement meilleur coureur que pédaleur, gravir allait signifier, sans grand doute, galérer.