Le premier retour d’expérience de ce blog : ma première vraie ascension en montagne et en vélo. Au départ, un test grandeur nature d’une montre GPS. Au final, une somme d’erreurs à éviter pour qui veut atteindre en roulant un sommet aussi terrible…
Qu’est ce qui m’a pris d’accepter cette invitation ? Gravir le Mont Ventoux, une « étape mythique » comme on dit, un des classiques du Tour de France mais aussi du Dauphiné Libéré, cette autre course de cyclisme. Le Mont Ventoux, c’est le plus haut sommet du département du Vaucluse : il culmine à 1912 m d’altitude. L’ascension peut se faire à partir de trois villages, Malaucène, Sault et Bédoin. De l’avis des spécialistes, l’ascension par le sud, au départ de Bédoin, est la plus ardue. C’est ma sentence. Son dénivelé atteint 1612m, les côtes ont une moyenne de 7,5% et plusieurs portions oscillent autour de 10%. C’est l’ascension que le Tour impose aux coureurs lorsqu’ils doivent gravir le Mont Ventoux. Gravir, oui, c’est ce terme qu’il faut choisir lorsque le cyclisme côtoie, tutoie presque l’alpinisme. Gravir, pour moi, petite personne qui aime le vélo mais qui n’en pratique en général qu’en ville, moi qui n’ai jamais vraiment roulé en montagne, moi qui suis certainement meilleur coureur que pédaleur, gravir allait signifier, sans grand doute, galérer.