Dans la gamme des accessoires du fabricant spécialiste des sangles photo, il y en a un que j’ai (re-)découvert ces derniers temps : c’est le BlackRapid RS-Sport. Il est destiné aux photographes qui ne tiennent pas en place. Testé sur le terrain, il s’est révélé efficace.
La sangle photo BlackRapid RS-Sport, Ph. Moctar KANE.
Le premier produit BlackRapid testé sur HTO (ici) est le SNAPR 35, un petit sac photo « anti-chute ». Mais vous savez certainement que c’est par ses sangles que BlackRapid s’est fait connaître il y a plusieurs années auprès des photographes amateurs et pros. Ses sangles ont plusieurs particularités. Que l’on retrouve dans ce RS-Sport.
La sangle en nylon vient s’accrocher à l’APN (souvent un reflex) via une vis au pas standard lui-même lié à un mousqueton. L’appareil photo, ainsi pendu par le bas, est à tout moment à portée de main. Évidemment, pour cela, la longueur de la sangle peut s’ajuster en fonction du photographe. Et il est possible, grâce à deux cales en plastique pouvant coulisser et se fixer le long de la sangle et situées de par et d’autres du mousqueton, de réduire plus ou moins fortement l’amplitude du mouvement de l’APN. C’est pratique lorsqu’on se déplace vite ou qu’on roule à vélo en voulant garder l’appareil en bandoulière. Évidemment, dans ces cas, le mieux, c’est de disposer la sangle en diagonale sur la poitrine.
A noter, un élément qui contribue aussi au confort du RS-Sport : le renfort au niveau de l’épaule, suffisamment épais et large.
Mais voici la différence notable entre la sangle BlackRapid RS-Sport et les autres produits de la marque : elle est munie d’une lanière qui s’attache aux bouts du renfort et passe sous le bras du photographe. Cette lanière, dont la longueur est réglable, a pour rôle de maintenir la sangle fixe sur l’épaule. Cette pièce, appelée Brad par BlackRapid, est composée de deux parties qui se clipsent entre elles. Le tout peut se retirer complétement de la sangle. Le Brad peut s’associer à d’autres harnais de la marque. Fortement serré, le Brad assure vraiment un bon maintien de la sangle sur l’épaule. Mais ce maintien n’est pas total, car il est relié à la sangle par l’intermédiaire d’un bout de lanière élastique. Je pense que le concepteur voulait donner un minimum de souplesse à l’ensemble, éviter que le dispositif ne presse trop l’épaule du photographe. Mais cependant, encore une fois, le maintien sur l’épaule reste largement suffisant.
La sangle photo BlackRapid RS-Sport, avec la lanière passant sous le bras, Ph. Moctar KANE.
Pour terminer, sachez aussi que sur la partie haute de la sangle peut se fixer une poche (non fournie avec), nommée Joey par BlackRapid. J’aurais cependant apprécié sur ce BlackRapid RS-Sport la présence d’une petite poche par défaut, ne serait-ce qu’une fente par laquelle glisser, déposer au moins une carte mémoire.
Prix 74 $ (disponible à 61-75 € fin juillet 2014 selon les sites).
J’aime
L’ergonomie.
La possibilité de réduire les mouvements de l’appareil photo lorsque suspendu.
Le maintien de la sangle sur l’épaule.
La qualité de fabrication.
Je n’aime pas
L’absence d’emplacement pour une carte mémoire.
Conclusion
Ce n’est pas le premier produit de la marque que je teste et que j’utilise réellement sur le terrain. Ce BlackRapid RS-Sport, lui non plus, ne m’a pas déçu. Au contraire! J’apprécie son ergonomie. Et, même sans pouvoir garantir un maintien absolu sur l’épaule lors de tout mouvement, cette sangle remplit bien son rôle. Sur ce plan-là, c’est un grade au-dessus des modèles standards de la gamme. A part ce petit emplacement manquant pour un petit accessoire, voici un produit très satisfaisant et de fabrication solide, à recommander au photographe allant sur terrain agité.
Moctar KANE.
La sangle photo BlackRapid RS-Sport.
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