Le Canon PowerShot G9 X devrait satisfaire celles et ceux qui veulent bouger ou voyager avec un appareil léger, un compact devant assurer de bonnes photos. Peut-on en attendre plus? La réponse dans ce bref test.
Le Canon PowerShot G9 X est bien un compact. Il ne pèse pas lourd : 204 g indique la balance, batterie et carte micro SD comprises.
Sa prise en main est bonne, aidée par une une sorte de butée en plastique située en haut à droite à côté de l’écran : s’y pose le pousse. Ce même type de plastique « granuleux » se retrouve sur les côtés droite et gauche de l’appareil, ainsi que sur la face avant à côté de l’objectif : cela permet à la main de mieux agripper l’APN. A part ces zones en plastique, tout l’appareil est en métal. Y compris l’anneau qui cercle l’objectif ou le barillet des modes de prise de vue (priorité vitesse ou ouverture, automatique, manuel, vidéo,…). Le toucher de ces pièces mécaniques est agréable.
Par contre le contact avec les parties en plastique ne l’est pas du tout. Ce plastique dur fait TOC! Et la mauvaise impression ne se limite pas seulement au toucher… Dans cette version marron du Canon PowerShot G9 X, là où l’on aurait pu s’attendre (au moins) à une honnête imitation cuir, on remarque d’emblée un mauvais simili : ça détonne du reste bien fini du boîtier. L’effet est complétement raté. Navrant. Qui connaît Canon depuis des années sait que c’est le fabricant des Ixus, des compacts au design splendide (à l’exception de quelques derniers modèles). J’insiste sur ce point. Ce n’est pas le critère principal pour un appareil : mais visiblement il y avait la volonté à travers ce Canon PowerShot G9 X de faire quand même un bel objet. C’est, encore une fois, raté.
Ergonomie perfectible
Si Canon a su faire de beaux compacts par le passé, il en a conçu également d’excellents en terme d’ergonomie. La série des S90, S100 est une référence. L’usage d’un anneau autour de l’objectif pour modifier différents réglages, la personnalisation et le judicieux positionnement de plusieurs boutons étaient autant de bons points pour ces appareils. Sur le Canon PowerShot G9 X on retrouve la bague de l’objectif. En mode priorité ouverture, par exemple, sa rotation va permettre de régler le diaphragme. En mode manuel, il règle la vitesse par défaut : pour modifier l’ouverture, il faut toucher la fenêtre des valeurs de diaphragme sur l’écran. Eh oui, l’écran est tactile.
C’est d’ailleurs un bel écran. Et l’interface tactile est agréable, efficace à utiliser. Notamment pour faire défiler les images déjà prises.
Revenons aux boutons. Pour les réglages rapides, par exemple la balance des blancs ou la définition de l’image, il y a le traditionnel bouton Q Set (menu rapide), situé entre les boutons enregistrement vidéo et Menu (étendu). Plus bas se trouve le bouton Info (affichage). Il y a des boutons qui, à mon avis, sont mal placés. Celui qui lance la visualisation des images, sur le bord haut de l’appareil. Mais surtout c’est la position du déclencheur que je n’apprécie pas. J’aurais préféré le permuter avec celle du barillet de changement de mode de prise de vue, qui est à l’extrémité droite de l’appareil. Cette position aurait été plus efficace pour la prise de vue.
Test dans un (grand) jardin
Encore une fois, le maniement de cet Canon PowerShot G9 X sur le terrain s’est révélé aisé. J’ai testé le GX 9 dans un même lieu quasiment, à savoir au Jardin des Tuileries, à Paris. Voici les photos prises à cet endroit.
Prix 500 €.
J’aime
La grande qualité des photos.
La présence d’un mode manuel.
La facilité d’usage.
L’enregistrement des photos en RAW.
La qualité de l’affichage de l’écran.
L’interface tactile de l’écran.
Le faible encombrement.
La possibilité de tagger l’auteur des photos (champs IPTC).
Je n’aime pas
La qualité « toc » du plastique.
L’ergonomie perfectible sur plusieurs points.
La faible étendue du zoom.
Conclusion
Heureusement, la qualité des photos de cet APN Canon PowerShot G9 X est au rendez-vous. Car si vous voulez voyager et photographier léger, c’est un appareil à considérer. Mais dommage, vu le passé de Canon dans le design (des autrefois fameux Ixus), les parties « plastoc » ne vont pas avec le statut de compact grand public plutôt haut de gamme au quel il prétendrait a priori. Mais si c’est un détail pour vous, alors vous serez peut-être ravi de cet appareil.
Moctar KANE.
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