L’Olympus OM-D E-M1 Mark II est Le boîtier pro dans la gamme hybride (4/3) de la marque. Ce test terrain confirme presque toutes ses prétentions.
Commençons par un gros regret pour passer rapidement ensuite à des choses plus plaisantes, les images. Dans quelques heures je dois rendre au fabricant cet hybride Olympus OM-D E-M1 Mark II : je ne pourrais faire ici un test complet. Même si j’aurais voulu le garder plus longtemps, sachez que je l’ai eu pendant plusieurs semaines. De quoi avoir une bonne idée, je crois, de la valeur de cet appareil. Je l’ai testé sur le terrain, cet été 2017, autant en plein jour que la nuit.
Dans la gamme des boîtiers hybrides d’Olympus (format du capteur 4/3, viseur électronique), c’est en ce moment le top! Il est destiné aux photographes professionnels ainsi qu’aux amateurs les plus exigeants (et pas les moins pauvres, vu le prix de la bête). Je ne vais pas vous donner la liste des caractéristiques techniques de haut niveau. Mais, par exemple, sachez qu’il affiche une cadence de prise de vue allant jusque 60 images par seconde. Des vitesses qui intéresseront peut-être, en particulier, les photographes de sport mais pas moi. Au rayon des choses qui marquent, le nombre de collimateurs de mise au point : 121 !
Pour tester cet OM-D E-M1 Mark II, j’ai bénéficié aussi de trois optiques M. ZUIKO labellisées Pro : le trans-standard 12-40 mm/2,8, le zoom (à presque tout faire, quand il ne fait pas trop sombre) 12-100 mm/4 et l’ultra-lumineux 25 mm/1,2! Vous avez bien vu, ouverture à 1,2! Je vous laisse chercher son prix… Imaginez aussi la précision exigée lorsqu’il faut faire la mise au point avec cette optique, tant la profondeur de champ est faible.
Les photos
Ces photos ci-dessous on été prises avec l’Olympus OM-D E-M1 Mark II à Paris et sa région pendant la durée du prêt de l’appareil.
Le prix 2000 €.
J’aime
L’ergonomie de haut niveau.
La compacité.
Les nombreuses possibilités de personnalisation.
La qualité générale des images.
L’écran de visualisation pivotant.
Le viseur électronique (très pratique dans l’obscurité).
La présence de prises jack pour un casque et un micro externe.
L’intégration du Wifi (pour la commande à distance, entre autres).
Le look de l’appareil.
Je n’aime pas
Les performances de l’AF relativement en retrait.
Conclusion
Avant de vous parler de la qualité des images prises par cet Olympus OM-D E-M1 Mark II, un mot sur sa compacité et son poids. Les hybrides de façon générale (chez Panasonic, Fuji et Sony entre autres) tirent vraiment leur épingle du jeu en ce qui concerne
le confort d’utilisation sur le terrain : ils ménagent le dos des photographes (qui ont beaucoup souffert avec les reflex et leurs optiques). Malgré son label Pro, cet OM-D E-M1 Mark II fait plaisir lorsqu’il s’agit de préparer le sac et ensuite de le transporter : qu’il est léger et compact! Le boitier avec sa batterie ne pèse pas plus de 566 g, ce qui est léger. Même son propre zoom 12-100 mm est plus lourd, avec ses 585 g! J’ai aimé la prise en main, remarque, du boîtier. Évidemment, il y a les boutons de personnalisation avec les différentes options qu’on peut leur associer. Par exemple, attribuer au bouton Fn2 l’accès rapide aux réglages de la sensibilité ISO et de la balance des blancs, sans avoir donc à passer par le menu. On peut aussi permuter par exemple les rôles du barillet et de la roue : tel ou telle règle l’ouverture ou la vitesse en mode manuel. Donc, j’ai beaucoup apprécié la personnalisation poussée permise par cet Olympus OM-D E-M1 Mark II. Il faudra prendre cependant son temps pour appréhender le potentiel du boîtier : un rappel, il s’agit d’un appareil pro!
Passons à la qualité des images. Avec les optiques dont je disposais, les résultats étaient dans l’ensemble à la hauteur, autant en photo qu’en vidéo (4K) . Pour être honnête, j’ai rarement dépassé la barre des 800 ISO lorsque j’ai photographié de nuit. Je peux vous dire cependant que la stabilisation (à capteur mobile) m’a semblé suffisamment performante : j’ai fait des photos à main levée à vitesse d’obturation lente et les résultats étaient corrects. De nuit, j’ai également apprécié le viseur électronique, qui intensifie la lumière reçue de la scène à photographier, me permettant ainsi un cadrage plus aisé. Ma réserve, pour un appareil pro, vient cependant de la mise au point automatique. Elle a plus d’une fois patiné, traîné des pieds avant de trouver la bonne position. Sur ce plan-là, je pense qu’Olympus pourrait faire bien mieux. Un dernier mot concernant le noir et blanc. J’ai retrouvé cet été la pratique de la photo en noir et blanc. J’ai utilisé autant le smartphone que l’appareil photo reflex. Et l’hybride donc avec cet Olympus OM-D E-M1 Mark II. Ce fut plaisant aussi. Et avec son look rétro, je pense que d’autres photographes retrouveraient ce plaisir.
Moctar KANE.
Et voici un résumé vidéo du test de l’Olympus OM-D E-M1 Mark II :
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