C’est le deuxième produit de la marque Knog, découverte il y a quelques mois, que je teste. Le premier était une lampe de signalisation, le Blinder 1 Cross. Cette fois-ci c’est véritablement une lampe pour bien voir la nuit. Et de surcroît résistante.
Même si à l’heure actuelle nous nous dirigeons vers l’été et que, en principe, nous allons avoir plus de temps de soleil, nous ne pouvons pas nous passer d’une bonne lampe d’éclairage pour vélo. Le Knog Blinder Road 3 est destiné à cela : bien éclairer votre route la nuit. Comme d’autres produits de la marque que j’ai déjà vus, y compris la Knog Blinder 1 Cross (testé ici sur HTO), son esthétique est réussie, avec en prime quatre couleurs disponibles. Boitier métallique et système de maintien en caoutchouc se combinent bien. L’ensemble me paraît bien résistant. Le Blinder Road 3, d’une largeur de 53 mm et d’un poids de 100 g sur la balance, est composé de deux LED, relativement puissantes (300 lumens au total selon le constructeur). La batterie interne (en lithium polymer) se recharge via une prise USB.
Différents modes d’éclairage
Deux boutons poussoirs commandent le Knog Blinder Road 3. Un des boutons permet l’allumage et l’extinction de l’appareil, tout comme le type d’éclairage : continu et simultané des deux LED, alternatif entre les deux LED, continu pour une seule LED. Dans le mode alternatif, le Knog Blinder Road 3 jouerait plus alors le rôle d’avertisseur de présence. L’autre bouton permet de choisir l’intensité lumineuse : en appuyant successivement dessus, on atteint trois niveaux.
Voici une vidéo qui vous illustre les éclairages possibles.
Sur le terrain
Le Knog Blinder Road 3 se fixe au guidon grâce à sa sangle caoutchoutée. Malheureusement, et c’est là la principale critique que je ferais à ce produit, il a du mal à rester droit. En effet, j’ai constaté que son serrage était trop lâche. Et, du coups, il bascule vers le bas. Certes, on pourrait s’en sortir en élargissant le diamètre du guidon à l’endroit voulu, en plaçant au préalable une gaine ou en l’enroulant de plusieurs tours de gaffer. Mais avec un serrage plus fort, Knog nous aurait éviter cela.
Autrement, l’éclairage est suffisant pour voir correctement la nuit ce qui se passe à environ 5 mètres au moins devant soi (selon ma vision).
Intéressant aussi : la résistance du Knog Blinder Road 3 à la poussière et à l’eau. La lampe répond d’après le constructeur à la norme IP 68 : théoriquement complétement hermétique à la poussière et à l’eau à plus d’un mètre de profondeur (et ce pendant 30 minutes). Pour le test, j’ai juste plongé la lampe dans un bocal d’eau. Elle continue toujours de fonctionner sans problème.
Autonomie
Les deux LED en éclairage continu et au maximum de leur intensité ne dépassent pas 1h38 de fonctionnement. A leur intensité minimale, toujours en mode continu, leur limite est de 4h11. En intensité intermédiaire, elles vont jusque 2h05 après deux tests dans cet état. Pour un parcours la nuit, c’est correct comme durée. Mais j’aurais quand même préféré une plus grande autonomie.
En ce qui concerne le temps mis pour recharger complétement le Knog Blinder Road 3, cela dépend évidemment de l’intensité du chargeur utilisé. J’ai fait le test avec le chargeur standard de l’iPhone : dans ce cas, le temps de charge est au minimum de 4h52, quasiment 5 heures. Il faudra être patient. Et prévoyant.
Prix 85 €.
J’aime
La puissance lumineuse suffisante.
La recharge par prise USB.
L’étanchéité.
L’esthétique.
Je n’aime pas
Le serrage trop faible de la sangle de fixation.
Conclusion
La lampe vélo Knog Blinder Road 3 assure au niveau puissance d’éclairage. Sa recharge sur prise USB est un plus. Et j’apprécie sa fabrication qui jusqu’à présent fait preuve d’une bonne résistance. Ce qui me gêne le plus dans ce produit, c’est le serrage pas assez fort de la sangle. Qui m’a souvent souvent, sur la route, à remonter le faisceau lumineux. Un point à perfectionner.
Moctar KANE.
Mise à jour
Je confirme la principale critique faite au Knog Blinder Road 3. Il y a quelque temps de cela, à vélo, en ville, la lampe s’est décrochée du guidon. Derrière moi, un camion. Qui roule sur l’objet. Fracassé, il est inutilisable maintenant. La prochaine fois, je crois, si j’ai de nouveau affaire à un serrage trop faible de la sangle de fixation, je suivrais plutôt le conseil donné par Eyraud en commentaires : enrouler le cintre de guidoline.
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j’ai acheté cette lampe. Autonomie 00. Recharge trop longue. Trop chère pour ce que c’est !
aucun signal quand la lampe est chargée
J’ai acheté cette lampe et l’utilise « tous les jours », ayant basculé la Sigma Ion sur mon vélo de course ; Super, même en autonomie, supérieure ( de mon point de vue ) à celle indiquée dans le test ; Même pour le maintien, sur le cintre, j’ai mis qques tours de guidoline, sur le VTT, c’est très suffisant, surtout en « devant » déclipser, par sécurité ( risque de vol … ) ou pour recharger ;
Du coup, je viens d’en commander une seconde …, mais pour mon fils !
Seul hic, …, je n’ai pas trop su comment changer la sangle ( pour passer à la longue sangle ! ) et n’ai justement pas voulu forcer et prendre des risques « inutiles » ; la doc est un peu légère sur ce point ; Sinon, super produit !
Bonjour Eyraud.
Vous savez ce qui est arrivé à cette lampe? Tombée du cintre, elle a été écrasée par le camion qui me suivait… Voyez cela dans la mise à jour du test. Par contre, merci pour le conseil que vous donnez : quelques tours de guidoline pour augmenter le diamètre du cintre.
En ce qui concerne l’autonomie, je maintiens mes mesures dans les conditions décrites.
Au revoir.
Moctar.
Je n’avais jamais vu une lampe qui se recharge par USB, c’est une première! Ca peut avoir un côté très pratique comme un côté très chiant… Ils auraient du donner les deux possibilités: secteur et USB. Par contre l’éclairage a l’air top!