Retour d’expérience : un semi-marathon nocturne et sans dossard pour tests

La Tour Eiffel, vue du Trocadéro, Paris, 11 2022, Ph. Moctar KANE.C’est-ce qu’on appelle faire d’une pierre plusieurs coups! Continuer son entraînement avec une sortie longue et urbaine de plus de 21 km tout en testant plusieurs produits en même temps. Il fallait voir l’accoutrement!

Équipement utilisé pour ce semi-marathon nocturne et expérimental, 11 2022, Ph. Moctar KANE.

Équipement utilisé pour ce semi-marathon nocturne et expérimental, 11 2022, Ph. Moctar KANE.

Pas besoin d’attendre une course officielle pour se tester sur un semi-marathon, n’est-ce pas? A vrai dire, faire un semi-marathon (urbain) sans dossard n’était pas seulement une étape dans mon parcours d’entrainement. Je voulais évidemment voir comment mon corps réagirait depuis le semi-marathon de Paris couru avec de multiples crampes et une cheville affectée quelques jours avant même l’épreuve. Cependant je ne m’attendais pas à une performance personnelle, surtout vue la façon dont j’allais être équipé. Car l’autre raison de cette course, c’était l’évaluation de plusieurs produits, dont des montres en cours de test. J’avais ainsi déjà testé l’Apple Watch Ultra et la nouvelle Suunto 9 Peak Pro sur plusieurs distances, plus courtes, essentiellement entre 10 km et 12 km. Evidemment je comptais évaluer l’autonomie de ces montres sur plus de 21 km. Pour servir de produit de comparaison, j’allais amener aussi la Garmin fēnix 7X Sapphire Solar, dont l’autonomie est bonne. Imaginez ce que cela allait donner : l’Apple Watch au poignet gauche, la Suunto 9 Peak Pro et la Garmin fēnix 7 Pro au poignet droit!
Mais la panoplie en Robocop n’allait pas s’arrêter là! Car pour ce test nocturne il me fallait bien une lampe frontale. J’ai choisi la Ledlenser NEO9R (déjà testée ici sur HTO) : pratique en milieu urbain avec son voyant rouge arrière. L’autre produit que je comptais tester est une barre, la natural gourmet bar de la marque Nutrismuscle faite entre autres de chocolat et d’arachides. J’en avais emporté deux. Je partais aussi avec deux flasques de 500 ml de CamelBak ainsi que le gilet de la même marque Ultra Pro 7 L (testé ici sur HTO). Donc mon équipement ressemblait plus à celui d’un traileur : sans point de ravitaillement, évidement, je n’avais pas trop le choix. Pour info, j’avais mis une solution de jus de citron maison sucré et un peu salé dans une flasque, solution que je teste depuis des mois pour éviter les crampes. Et dans le deuxième récipient, il y avait juste de l’eau.

Ce soir-là, il faisait froid et il y avait du vent. Des conditions satisfaisantes pour finaliser le test de la veste de running Helly Hansen HP Light Windbreaker (à retrouver ici sur HTO). Pour écouter de la musique, j’allais emporter les très bons écouteurs true wireless Soundcore Sport X10 (testés ici sur HTO) que j’utilise souvent ces dernières semaines lors de mes sorties de course à pied. J’avais emporté aussi un serre-tête et un tour de cou (type buff). Et pour finir, aux pieds, une paire de chaussures que j’apprécie beaucoup pour leur confort, à savoir les Altra Rivera 2 (testées ici sur HTO).

Des conclusions intéressantes
J’avais utilisé la Suunto 9 Peak Pro en mode navigation. Le tracé de ce semi-marathon, après avoir été généré sur l’application Suunto, avait été transféré automatiquement sur la montre. Sur le terrain, la navigation est globalement bonne, quoique moins pratique que celle de la Garmin fēnix 7X dont la carte embarquée facilite dans certaines situations à faire le bon choix de rue à prendre, par exemple à un carrefour.
Au bout d’une course menée à petite allure, soit une durée de 2h05, la Suunto 9 Peak Pro n’a utilisé que 8% de sa batterie. Contre 13% pour l’Apple Watch Ultra et 6% pour la Garmin fēnix 7X Sapphire Solar. Donc, 8% pour enregistrer un parcours pendant plus de 2h, c’est très bien, et surtout en la consultant souvent, puisque l’affichage de l’écran consomme aussi.
Les deux barres natural gourmet de Nutrimuscle, je les mangées vers 4km et 8 km. La deuxième n’était peut-être pas la plus indispensable à ce moment-là, mais autrement, elles ont sans doute participé au regain ou au maintien d’énergie. Et elles sont bonnes et digestes. Et depuis que je les teste, depuis plusieurs semaines, elles me donnent satisfaction.
La veste Helly Hansen HP Light Windbreaker a été très efficace contre le froid et le vent. Tellement efficace que l’ai rapidement retirée, mon corps étant trop chaud après plusieurs centaines de mètres de course.

Je n’ai pas eu de crampes cette fois! Mais elles n’auraient certainement pas tardé si j’avais dû continuer ma course. Les jambes étaient quand même raides à la fin. Sans être très épuisé, j’étais réellement fatigué. De quoi réaliser que je ne suis pas prêt pour accomplir un marathon. Contrairement aux montres dont l’autonomie devrait satisfaire les coureurs plus endurants.

Moctar KANE.

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